Illustré par :
David Forest,Damien Mammoliti
Mécanique(s) :
Créé par:
Lina Cossette,
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Brass : Birmingham est un jeu de stratégie économique qui fait suite au chef-d’œuvre de Martin Wallace en 2007. Brass : Birmingham raconte l’histoire d’entrepreneurs concurrents à Birmingham pendant la révolution industrielle, entre les années 1770 et 1870.
Comme dans son prédécesseur vous devez développer, construire et établir vos industries et votre réseau, dans le but d’exploiter les demandes faibles ou élevées du marché.
À chaque tour les joueurs se succèdent en fonction de l’ordre des tours et reçoivent deux « jetons » pour effectuer l’une des actions suivantes :
Brass : Birmingham comporte également une nouvelle sixième action :
Le jeu se joue en deux parties : l’ère des canaux (années 1770-1830) et l’ère du rail (années 1830-1870). Pour gagner la partie, il faut marquer le plus de PV. Les PV sont comptés à la fin de chaque moitié pour les canaux, les rails et les tuiles d’industrie établies / retournées.
Birmingham propose des canaux et rails à score dynamique. Au lieu que chaque tuile d’industrie retournée donne un VP statique à tous les canaux et rails connectés, de nombreuses industries donnent 0 ou même 2 VP. Cela donne aux joueurs la possibilité de marquer des canaux de valeur beaucoup plus élevée dans la première ère et crée une stratégie intéressante avec le placement des industries.
Le fer, le charbon et le coton sont trois industries qui apparaissent à la fois dans le Brass original et dans Brass : Birmingham.
Les brasseries sont devenues un élément fondamental de la culture de Birmingham. Vous devez maintenant vendre votre produit par l’intermédiaire de commerçants situés sur les bords du plateau. Chacun de ces commerçants recherche un type de marchandise spécifique à chaque partie. Pour vendre du coton, des poteries ou des produits manufacturés à ces commerçants, vous devez également « graisser les roues de l’industrie » en consommant de la bière. Par exemple, une filature de coton de niveau 1 nécessite une bière pour être retournée. Pour inciter à vendre tôt, le premier joueur à vendre à un commerçant reçoit de la bière gratuite.
Birmingham propose trois nouveaux types d’industrie :
A noter par rapport au jeu original, l’augmentation de la taille du marché du charbon et du fer : le prix du charbon et du fer peut maintenant aller jusqu’à 8 £ par cube et ce n’est pas rare.
Cette réédition du jeu offre un arc narratif et une expérience très différents de son prédécesseur.
Brass : Birmingham est avant tout un jeu de marché et de ressources.
Il s’agit d’utiliser ce que les adversaires ont créé et d’inciter vos rivaux à utiliser les ressources que vous produisez. Il est intéressant de voir comment le marché va se dérouler à chaque partie car le fait que les adversaires consomment des ressources signifie toujours moins de ressources pour vous, mais cela permet aussi d’obtenir plus de points. L’argent est plus personnel mais présente une mécanique assez similaire. La double économie de ce jeu est vraiment sa force et même si Brass montre quelques ralentissements ici et là c’est un vrai chef d’oeuvre dans sa catégorie.
Il y a un peu trop de règles de mémorisation qui l’empêchent d’être seulement un jeu du type « je joue une carte, je fais une action ». On doit garder le réseau connecté, s’occuper de la banque contre l’ordre du tour, s’assurer que les cartes sont défaussées à chaque action, etc. La mise en place du plateau de jeu est un peu lourde et il n’y a pas vraiment de moyen de la rendre plus facile. Cela dit dès que le jeu est pris en main par tout le monde l’interaction est abondante, omniprésente et offre toujours des opportunités pour de nouvelles stratégies. Brass Birmingham offre la possibilité de boire le fruit de la production des autres tout en offrant la vôtre à la table de façon à ce que chaque action déclenche une réponse positive.